Vous avez décidé d’améliorer le référencement de votre site, car vous en avez marre que vos clients potentiels tombent toujours chez vos concurrents ? C’est très bien ! Mais avant de travailler votre SEO, il va d’abord falloir réaliser l’audit technique SEO de celui-ci.
Cet article est long, mais il représente tout ce qu’un audit technique SEO doit contenir, et reflète le travail qu’on fournit chez Partenaire du Web.
Un audit, c’est un rapport qui rend compte de l’état des lieux du référencement de votre site : sur quoi vous rankez, sur quoi vous ne rankez pas (alors que vous devriez), quels sont vos points forts, vos points faibles, que faut-il changer et quelle sera la stratégie globale pour améliorer votre référencement naturel.
L’audit est une étape obligatoire avant tout travail de référencement, car sans vue claire de l’état actuel de votre référencement et sans plan de route précis et efficace, vous allez taper dans le vide (et perdre du temps et de l’argent au passage).
Dans cet article, on va se concentrer sur la partie technique de l’audit, c’est-à-dire tout ce qui touche aux performances, au code, aux balises …. Un audit complet contiendrait également des insights sur le contenu, les positions, le gap concurrentiel, l’autorité et j’en passe. On traitera ces sujets dans d’autres articles.
L’avantage de la partie technique, c’est que c’est celle qui est la moins sujette à interprétation : Si un site est lent, on peut le mesurer facilement on sait qu’il faut corriger ce problème, contrairement à un audit de contenu par exemple où chaque SEO aura ses propres recommandations. La technique, c’est comme les maths, ça ne se discute pas.
Qu’est-ce qu’un audit technique SEO ?
Comme je le disais, un audit technique SEO, c’est un audit qui se concentre uniquement sur la partie technique, notamment :
- Les performances
- La structure du site
- L’accessibilité
- Responsivité
- Balises
- Liens et URL
- Sécurité
- Une partie de l’UX
- Tout le reste (richs snippets, sitemap, etc.)
Pas de panique, je vais détailler chacun de ces points dans l’article.
Pourquoi l’audit technique SEO est crucial
L’audit technique SEO est crucial, car c’est la fondation de votre site qu’on passe au crible. Vous aurez beau avoir 500.000 backlinks et le meilleur contenu du monde, si votre site renvoie des erreurs 404 de partout et met 10 secondes à charger, il a peu de chances d’être bien référencé.
Différences avec les autres types d’audits
Contrairement à un audit complet, ici on ne va pas s’intéresser au contenu, ni à notre autorité, notre profil de netlinking, etc. Juste de la technique pure et dure.
L’avantage de l’audit technique SEO, c’est que c’est plus rapide à faire : on peut automatiser une bonne partie de l’audit technique SEO avec des outils dont on reparlera plus tard. C’est aussi moins sujet à interprétation, comme je le disais : les maths, c’est les maths.
Le travail sur l’autorité et le contenu se fait continuellement sur la durée, tandis que pour la partie technique, la plupart des problèmes ne sont à traiter qu’une seule et unique fois pour tout le site. Néanmoins, un suivi est nécessaire pour s’assurer qu’il n’y a pas de nouveaux problèmes.
Par contre, qui dit SEO technique, dit… technique. Donc parfois, améliorer certains points (comme les Core Web Vitals exemple) peut s’avérer … technique. La plupart des agences SEO sont très forte pour détecter les problèmes (histoire de livrer un audit SEO bien long qui paraît complet) mais derrière pour les corriger c’est une autre histoire. Souvent, les agences ne vont corriger que le minimum : ce qu’elles savent automatiser.
Pour faire le boulot en entier et corriger chacun des problèmes d’un audit technique SEO, il faut des compétences de développeur. Chez Partenaire du Web, on a ces compétences, donc on peut vous garantir le site le mieux optimisé techniquement sur toute la SERP.
La première étape de l’audit technique SEO
La première étape, c’est simplement de faire comme n’importe quel visiteur : chercher le site sur Google, s’y rendre, et voir si on repère des problèmes évidents. Ça parait bête, mais aucun outil d’audit technique ne va vous alerter si votre responsive est cassé, ou si un bouton ne marche pas.
Cette première étape est la plus banale, mais elle est indispensable pour vérifier notamment les problèmes d’UX. Naviguez sur toutes vos pages et notez les problèmes que vous remarquez.
Les outils pour réaliser un audit technique SEO
Analyser les pages une par une à la main ça va bien deux minutes. Maintenant qu’on a identifié les problèmes de l’ordre de l’UX, on va se servir d’outils, dont particulièrement :
- Page Speed Insight (pour les perfs techniques)
- Screaming Frog (pour le crawl)
Vérifier les performances techniques avec Page Speed Insight
On va maintenant identifier les problèmes de performances du site. Il y a plein d’outils pour faire ça, à l’agence on utilise Page Speed Insight, c’est un outil mis à disposition par Google, ça tombe bien !
Il y a d’autres outils comme GT Metrix, qui est un peu plus avancé, mais on n’a pas besoin d’un tel niveau de complexité, ce qu’on veut c’est de l’efficacité.
Un site performant devrait ressembler à ça sur bureau : (oui, c’est notre site)
Et à ça sur mobile :
Notez qu’il est normal d’avoir un score plus bas sur mobile, dû à la façon dont sont faits les tests sur Page Speed insight (ils simulent une connexion cellulaire de mauvaise qualité).
Un site mal optimisé ressemblera plutôt à ça :
Ce qui est bien avec Page Speed Insight, c’est que vous avez la liste des points à améliorer avec des explications à chaque fois :
À partir de là, vous savez déjà ce que vous avez à faire pour tout ce qui touche aux performances techniques (vitesse de chargement, optimisations des fichiers…).
Pour tout optimiser, il faudra sans doute faire appel à un développeur ou une agence SEO comme Partenaire du Web. Dans les lignes à venir, je vais expliquer point par point comment régler ces erreurs.
Les indications de corrections peuvent vous aider, mais ne se substituent pas au travail d’une agence spécialisée.
Faire un crawl complet avec Screaming Frog
Les performances, c’est bien, mais c’est une toute petite partie d’un audit SEO technique. Une fois ce premier état des lieux réalisé, on passe enfin au crawl complet.
Un outil de crawl va parcourir notre site en long, en large et en travers (contrairement à Page Speed Insight qui n’analyse qu’une page à la fois) et va en extraire une tonne d’informations. Pour ce faire, on peut notamment citer Site Bulb et Screaming Frog.
Chez l’agence, on utilise Screaming Frog. C’est un outil professionnel qui nécessite d’être utilisé… par des professionnels. Non seulement pour interpréter et analyser les données extraites, mais aussi ne serait-ce que pour configurer le crawl correctement. Nous y consacrerons un tuto d’utilisation à l’avenir.
On ne va donc pas détailler son utilisation pour le moment, néanmoins, une fois le crawl terminé, vous devriez vous retrouver avec une multitude d’informations sur vos balises, URL, images et j’en passe :
Une fois ces 3 étapes terminées, vous avez suffisamment de données pour démarrer la réalisation d’un audit technique complet. Maintenant, on va voir la liste de toutes les erreurs que vous pouvez trouver, et comment les corriger.
Performances techniques et vitesse de chargement
On va commencer par les perfs techniques. Plus le chargement de vos pages est lent, plus l’expérience utilisateur est désagréable, plus vous serez pénalisé par Google, c’est aussi simple que ça.
Voici les principales choses à régler pour avoir un joli score sur Page Speed Insight.
Ici on ne parle même pas de liens brisés ou autre, seulement les éléments qui peuvent impacter en mal la vitesse de chargement de votre page.
Optimisation des images
Les images sont souvent les fichiers les plus lourds à charger sur votre site. 4 règles pour les optimiser:
- Les compresser avec une légère baisse de qualité, non visible à l’œil nu, mais qui aura pour effet de rendre l’image plus légère.
- Les convertir en .webp, un format “google friendly” optimisé pour le web, naturellement plus léger que le .jpg, et qui gère la transparence comme le .png.
- Les redimensionner en fonction de l’endroit où elles sont affichées sur votre site. Pas besoin d’afficher une image dont la résolution originale est de 1920×1080 alors qu’elles seront peut-être affichées seulement en miniature de 150×150 sur votre site.
- Si vous ajoutez régulièrement des images et que vous ne voulez pas vous prendre la tête avec les compressions, conversions et redimensionnements, utilisez un CDN comme Short Pixel.
Optimisation des vidéos
Pour les vidéos, convertissez-les en .webm. Je recommande de les héberger localement plutôt que d’aller les chercher depuis YouTube, cela génère plein de scripts inutilement qui ralentissent votre page. Au besoin, servez votre vidéo avec un CDN.
Google peut récupérer les types de fichiers vidéo suivants : 3GP, 3G2, ASF, AVI, DivX, M2V, M3U, M3U8, M4V, MKV, MOV, MP4, MPEG, OGV, QVT, RAM, RM, VOB, WebM, WMV et XAP.
Google Search Central : Optimiser les vidéos
Optimisation du JavaScript, CSS et des polices.
Les fichiers script, feuilles de styles et polices peuvent être optimisés de bien des manières, mais à moins d’être développeur, vous devrez utiliser une extension (si vous êtes sur WordPress). Beaucoup de gens utilisent WP Rocket. Personnellement, je ne trouve pas cette extension dingue, je lui préfère Flying Press ou encore Perfmatters.
Dans tous les cas, ces plugins permettent de minifier vos fichiers CSS et JS, de leurs attribuer des attributs defer / delay et de les exécuter uniquement sous certaines conditions, par exemple, après que la page ait entièrement chargé et que l’utilisateur ait commencé à scroller. Tout ça va améliorer la vitesse de chargement de votre site.
Utiliser un CDN
Les CDN (Content Delivery Network) permettent d’héberger votre contenu sur des serveurs externes, notamment des fichiers lourds comme des images / vidéos. Ils sont conçus justement pour livrer le contenu rapidement et ne pas retarder le chargement de la page. On peut citer Cloudflare ou Bunny.
Utiliser un serveur rapide
Ça paraît logique, mais si vous avez choisi un hébergeur premier prix, il y a fort à parier que ce soit un serveur mutualisé (qui héberge d’autres sites que le vôtre) avec des ressources partagées, et vous aurez beau avoir le site le plus optimisé du monde, si le temps de réponse du serveur est élevé, vous ne pourrez rien y faire.
Utiliser un cache
Vous pouvez utiliser un système de cache sur votre site. Notez que les bons hébergeurs proposent ce service automatiquement sans avoir besoin de le mettre en place soit même, c’est le cas chez o2switch par exemple avec LS Cache.
Valider les Core Web Vitals
Au final, toutes les améliorations que j’ai listées auront comme effet d’améliorer votre score Core Web Vitals. Lorsque vous faites un test sur Page Speed Insight, vous pouvez les voir ici : (à condition que votre site ait déjà du trafic régulier)
Votre objectif final est de valider cette métrique. Notez que les plugins d’optimisations dont j’ai parlé tout à l’heure (WP Rocket, Flying Press et Perfmatters) ont des fonctionnalités dédiées à l’amélioration des Core Web Vitals, comme le Preload, Lazy Load, etc.
Notez que pour voir vos métriques Core Web Vitals, vous devez déjà avoir sufisamment de trafic réel sur votre site.
Afin d’afficher les données sur l’expérience utilisateur pour une page donnée, elle doit contenir suffisamment de données pour qu’elle soit incluse dans l’ensemble de données CrUX. Une page peut ne pas contenir suffisamment de données si elle a été publiée récemment ou si elle contient trop peu d’échantillons provenant d’utilisateurs réels.
Page Speed Insight : Données sur l’expérience utilisateur réelle
Avec tout ça, les performances techniques de votre site seront irréprochables… la plupart des sites en font beaucoup moins et ça ne les empêche pas d’être bien référencés.
Audit des balises meta & structure Hn
Dans votre audit technique SEO, vous devez prêter une attention particulière aux balises meta et à votre structure Hn, c’est même quasiment le plus important. Les meta (meta title, meta description) et la structure Hn (h1, h2, h3…) constituent la carte d’identité d’une page.
Meta title – Les bonnes pratiques
Dans votre audit technique SEO, vous devez vérifier que chaque page possède un meta title (pas de title manquant), mais également qu’il n’y ait pas de doublon, c’est-à-dire pas 2 pages avec le même meta title.
En effet, le meta title doit absolument contenir le mot clé sur lequel la page doit ranker, et étant donné que chaque mot clé doit être traité par une seule page, et que chaque page doit traité un seul mot clé (une page = 1 mot clé) il n’y a aucune raison que deux pages partagent le même meta title.
Si ça arrive, vous risquez d’avoir une page qui cannibalise une autre dans les résultats de recherche, et ça témoigne dans tous les cas d’un problème de stratégie.
Pour la longueur, ne pas dépasser la taille limite de 580px (environ 60-65 caractères) sinon le titre sera cropé ou reformulé par Google, mais ne faites pas trop court non plus, car le but est quand même de profiter de l’espace disponible pour utiliser des mots stratégiques autour de son mot clé principal.
Si le titre dépasse, ce n’est pas dramatique, Google les prendra en compte quand même, mais vu qu’ils ne seront pas visibles sur la page de résultat, les visiteurs ne le verront pas, ce qui risque de faire baisser votre CTR.
Sur cet article, le mot clé que je cible est “audit technique SEO”, mais les mots clé stratégiques sont “étapes et outils” car ils reviennent souvent dans le top de la SERP, donc je les ai inclus dans mon meta title. Laisser un espace vide à la place serait potentiellement une erreur. Essayer donc de ne jamais faire moins de 30 caractères.
Meta description – Les bonnes pratiques
La meta description est moins importante, mais tout de même. La longueur devrait être comprise entre 100 et 160 caractères (655px / 920px) pour les mêmes raisons que le meta title : utiliser le maximum d’espace disponible, mais sans dépasser pour ne pas se faire couper en pleine phrase.
Personnellement, j’aime bien optimiser la meta description sur deux axes :
- Reformuler mon meta title avec des mots différents histoire de créer une bulle sémantique cohérente
- Ajouter des éléments CTR pour augmenter le taux de clic, comme des “Cliquez ici pour découvrir comment…”, ou d’autres éléments de copywriting qui poussent à cliquer.
Vérifier ses h1 et h2
Un audit technique SEO complet devrait aussi contenir des insights sur votre structure Hn. Les h1 doivent être uniques au même titre que les meta title, et il devrait n’y en avoir qu’un seul par page. Vous pouvez remplir votre h1 comme votre meta title, ils se ressemblent souvent.
Vérifiez aussi que vos h2 contiennent régulièrement votre mot clé, mais ne faites pas de sur-optimisation. Les autres titres (h3, h4, h5 et h6) sont négligeables. Personnellement, j’utilise parfois les h3 comme des listes, et très rarement les h4, mais les autres je ne les utilise jamais.
La structure et l’arborescence du site
Lorsqu’on réalise un audit technique SEO, on doit également penser à inclure ce qu’on appelle chez nous une sitemap, mais au sens littéral du terme, c’est à dire un plan de site.
Voici à quoi ça pourrait ressembler pour une petite agence de services linguistiques:
Ici, l’exemple est ultra simplifié : normalement, la partie blog devrait elle-même contenir des sous-catégories, et les liens entre page (les flèches blanches) devraient être beaucoup plus nombreux, mais on comprend le principe.
Le but est de comprendre l’arborescence des pages et du contenu, de savoir quelle page sera la mère de quelle page, comment accède-t-on a une page depuis une autre, etc.
Créer cette sitemap dans un audit technique SEO permet de prévoir également les éléments suivants :
Analyser la logique de votre fil d’ariane (breadcrumbs)
Dans un audit technique SEO , on veut s’assurer que notre contenu est à la bonne place dans la structure de notre site, ça a un intérêt en termes d’UX (d’où l’existence du fil d’ariane), mais aussi en termes de cohérence pour Google.
Prévoir la profondeur des pages
En SEO, plus une page est profonde dans l’arborescence, moins elle est censé être importante. Logique : le contenu important est censé être accessible rapidement, en un ou deux clics maximum depuis la page d’accueil.
Lorsque Google va crawler votre site, il va vérifier la position de chaque page dans l’arborescence, et il accordera moins d’importance aux pages très profondes. Donc lors de votre audit technique SEO, vérifier si les contenus importants sont accessibles rapidement.
Il n’y a pas de règle gravée dans le marbre, mais évitez d’avoir des pages accessibles en plus de 4 clics. Si c’est le cas, peaufinez votre maillage interne !
Prévoir le maillage interne
La transition était parfaite. Créer cette arborescence SEO va vous permettre de facilement construire votre maillage interne et identifier rapidement si des pages importantes ne sont pas assez maillées.
Éviter les pages orphelines
Une page orpheline est une page qui n’a pas de mère dans votre arborescence SEO. En gros, c’est une page flottante. Les pages importantes ne doivent jamais être des pages orphelines :
Liens et URL
Optimisez vos URL
Si vous avez la possibilité d’optimiser vos URL en y plaçant quelques mots clés, c’est un plus. Par défaut, c’est en général le titre de la publication qui fait office d’URL, mais parfois ce n’est pas le cas, il faut alors le modifier manuellement, ou bien modifier la structure des permaliens dans les réglages de WordPress.
D’ailleurs si vous observez l’URL de cet article, vous verrez qu’il ne contient que les mots clés “audit technique SEO”, et pas le reste du titre de l’article, qui ne sont pas des mots clés mais mots “stratégiques” pour améliorer le CTR.
Le cas des EMD
EMD = Exact Match Domain, en gros c’est lorsque le nom de domaine correspond aux mots clés. Exemple, vous vendez des chaussures en velours, vous ciblez le mot clé “chaussures en velours” et votre nom de domaine est “chaussures-en-velours.fr”.
Cela vous donne un léger avantage, mais n’est pas déterminant. Entre deux concurrents qui ont exactement le même contenu et la même autorité, l’exact domain sera avantagé, mais si l’autre concurrent fait un contenu mieux optimisé, c’est lui qui sera devant sur la SERP.
Mise à jour : La récente fuite de chez Google nous apprend que les EMD qui ne sont pas liés à de vraies marques seront dorénavant moins avantagés.
Maillage interne et externe
Sur votre site, vous avez 2 types de liens :
- les liens internes, qui renvoient vers une autre page de votre site
- les liens externes, qui renvoient sur un autre site
Limitez les liens externes, ne le faites que quand c’est nécessaire, par exemple si vous citez une source externe ou si vous faites une publication sponsorisée. Avoir trop de liens qui redirige vers d’autres sites sur une même page risque d’empêcher les crawlers de découvrir votre page en entier et de transférer votre jus ailleurs.
C’est d’ailleurs pour ça qu’acheter des backlinks sur des annuaires de merde qui font 300 liens externes par page est une mauvaise idée.
Les liens internes en revanche ne posent pas de problèmes, au contraire, créer du maillage interne est bon pour votre site, permet à Google de le crawler plus facilement, et aussi et surtout de créer des ancres optimisées à foison sur des mots clés spécifiques.
La seule chose à laquelle il faut faire attention avec les liens interne (ou externe), c’est de ne pas rediriger sur des pages d’erreurs, si par exemple le contenu a été déplacé, ou s’il n’existe plus. Explication 👇.
Identifier et corriger les erreurs
Les erreurs 400 (404, 401…)
Un code qui commence par 40 (400, 404…) est une erreur liée à la requête. On ne va pas toutes les passer en revue, car il en existe des dizaines, mais la plus connue et la 404. Quand le site renvoie une erreur 404, ça signifie que l’URL n’est pas bonne et que le contenu n’existe pas. Il a soi :
- Été déplacé
- Été supprimé
- N’a jamais existé (URL mal orthographiée)
Arriver sur une erreur 404 est mauvais pour l’expérience utilisateur, et donc pour le SEO. Dans un audit technique SEO, vous devez vous assurer qu’aucun lien ne renvoie vers une erreur 404.
Si vous devez déplacer un contenu, il faut mettre en place une redirection pour indiquer à Google la nouvelle URL pour la page demandée.
À noté qu’utiliser le code 410 est très pratique : c’est comme une 404, sauf qu’on dit a Google que l’erreur est connue, et qu’il n’y a pas de redirection prévue, donc économie de crawl budget.
Les redirections 301 : pourquoi et comment les faire
Un code commençant par 300 est un code de redirection. Comme pour les erreurs 400, il existe de nombreux codes 300, mais le plus utilisé est le code 301 : redirection permanente.
Cela indique à Google que l’ancienne URL n’est plus valide, il doit donc la désindexer (si elle était indexée) et indexer la nouvelle à la place. Une redirection 301 permet de conserver les performances SEO d’une page lorsqu’elle change d’URL.
Dans un monde idéal, il n’y aurait jamais besoin de faire de redirection, mais parfois on est obligé, lorsqu’on fait une refonte de site par exemple et que la structure des permaliens change, ou bien simplement quand on veux optimiser une URL déjà indexée.
À ce moment-là il est obligatoire de préparer un fichier de redirections pour ne pas perdre le SEO de l’ancien site ou de l’ancienne URL. Cela peut être fait facilement sur WordPress grâce à des plugins ou en modifiant le fichier htaccess. Vous pouvez utiliser le plugin Chrome “Redirect Path” pour voir si vous subissez des redirections sur votre site.
Attention aux multiples redirections
Ci-dessus vous voyez une capture d’écran du plugin dont je vous parlais. On voit que sur le site d’un de nos anciens clients, l’une de leurs pages “maintenance des serveurs” redirigeait sur une nouvelle page “maintenance de data centers”. Le problème est qu’ici, il y a deux redirections consécutives, ce qui fait que le jus de la première page n’est quasiment pas transmis à la 3ème.
Une redirection doit, dans la mesure du possible, toujours emmener de la page initiale vers la page redirigée finale, sans intermédiaire, afin de conserver le jus SEO. Ici la solution serait simplement de supprimer l’intermédiaire.
En plus des redirections 301, il existe quelques autres codes de redirection, en fonction de la situation :
Les erreurs 500
Une erreur 500 (500, 502…) c’est une erreur côté serveur. C’est donc un problème au niveau de l’hébergeur du site. En général, tout le site est impacté.
Une erreur 500 impacte le SEO d’un site pour les mêmes raisons que les erreurs 400 : ça nuit à l’expérience utilisateur. Cela peut se produire lors d’une opération de maintenance sur le serveur. Quand ça arrive, mettez en place un code 503 “momentanément indisponible” pour indiquer à Google que l’erreur est temporaire, ce faisant, vous limitez le risque d’être pénalisé.
Le responsive
Jusqu’à présent, une grosse partie des points à vérifier dans un audit technique SEO peuvent être facilement identifiés grâce à des outils de crawl comme Screaming Frog. Mais ça ne suffit pas pour faire un audit technique SEO complet. Il va aussi, à un moment, falloir mettre la main à la pâte et faire des tests manuels sur le site.
C’est le cas par exemple pour vérifier le responsive et l’UX (l’expérience utilisateur).
Le responsive (ce n’est pas ce que vous croyez)
Un site responsive, c’est un site dont l’affichage est optimisé pour mobile. C’est primordial, vu que dans de nombreux secteurs d’activité, le trafic vient majoritairement depuis des téléphones.
Google, dont l’objectif est de fournir les meilleurs résultats possibles sur la SERP, va pénaliser les pages qui ne sont pas responsive, car cela nuit à l’expérience utilisateur (oui, le responsive est lié à l’UX). À noter qu’aujourd’hui, la quasi-totalité des sites est responsive.
Pour faire ces tests sur votre site, vous pouvez redimensionner manuellement la fenêtre du navigateur, ou utiliser un navigateur spécialisé comme Responsively, qui permet de tester en même temps plein de tailles d’écran répandues (Macbook, iPad Mini,…). Pratique pour remarquer des bugs.
MAIS CE N’EST PAS SUFFISANT !
Lors d’un audit technique SEO, vous ne devez pas vous contenter de vérifier que l’affichage est OK sur toutes les tailles d’écran, vous devez aussi vérifier qu’il s’affiche correctement sur les différents navigateurs. 👇
Les tests interplateforme
En effet, sur deux appareils avec la même taille d’écran, vous pouvez avoir des affichages différents en fonction du navigateur et de l’appareil. Si vous avez crée votre site avec Chrome, vous serez peut être surpris de voir le rendu sur un navigateur Safari (même s’il fait la même taille d’écran).
Cela vient du fait que les navigateurs ne sont pas tous développés avec le même noyau de base (kernel), et peuvent donc interpréter le même code CSS de manières différentes. Sans trop rentrer dans les détails techniques, un cas courant, c’est lorsqu’on met une height: 100% sur des éléments directement enfants dans une grille CSS. Sur les navigateurs basé sur Chromium (Chrome, Firefox…) cela s’affichera bien, alors qu’avec Safari sur un appareil Apple, ça cassera complètement le design de la page.
Oui, c’est technique, mais après tout, on parle de faire un audit SEO technique. Vous allez me dire : mais comment tester sur Safari si je n’ai pas d’ordinateur Apple ?
Il existe des solutions qui permettent de prendre le contrôle à distance d’un appareil de test en choisissant le fabricant, le modèle, le navigateur, et même la version du navigateur, pour voir si le site s’affiche correctement. Chez Partenaire du Web, on utilise Lambda Test.
Parfois, c’est même simplement une différence de version pour un même navigateur qui posera problème. Dans ce cas, il faut veiller a utiliser du code bien supporté par les navigateurs (utilisez le site CanIUse).
Si vous ne voulez pas vous prendre la tête avec ça, faites appel à des professionnels !
L’UX (expérience utilisateur)
L’expérience utilisateur, c’est “juste” faire en sorte que la visite d’une personne sur votre site soit agréable. Ça regroupe beaucoup de choses dont on a déjà parlé, comme responsive, et les Core Web Vitals (+ sur le plan technique) qu’on a aussi vu en début d’article.
Il y a cependant 2 notions encore importantes.
Taux de rebond
Le taux de rebond, c’est le % de personne qui repartent rapidement (qui “rebondissent”) après être tombés sur votre site.
Améliorer l’UX, notamment avec un design qui donne envie et des textes bien copywrités, font que les gens resteront plus longtemps sur votre site, envoyant à Google le signal que votre page est intéressante. Au contraire, les pages avec un taux de rebond élevé seront jugées moins pertinentes et moins bien référencées.
SXO
Le problème est que, entre SEO et UX, il y a parfois un gap. Optimiser une page à fond pour le SEO a tendance à impacter l’expérience utilisateur, tandis qu’au contraire, se focaliser à 200% sur l’expérience utilisateur impactera forcément le SEO.
Lorsqu’il est possible de marier SEO et UX, il faut le faire. Je dis simplement que souvent, c’est très difficile.
La solution théorique, le SXO (SEO + UX).
Le SXO est une façon de faire du SEO sans compromettre l’UX. C’est le fait d’inclure, entre autres, des tableaux et FAQ dans une page, de mieux penser les meta title et meta description, pour qu’ils contiennent des mots clés mais qu’en même temps ils donnent envie de cliquer (CTR), valider les Web Core Vitals, etc.
Menu et navigation
Dans le cadre d’un audit technique SEO, le menu est important. En fait, l’intérêt d’un menu pour le référencement naturel, c’est que chaque lien qui se trouve a l’intérieur sera un lien présent sur toutes les pages du site, vu que le menu se trouve sur toutes les pages. Ces liens reçoivent donc naturellement beaucoup plus de jus, car ils sont bien maillés, et souvent avec une ancre optimisée.
C’est le même principe avec un footer. Lorsque vous voulez pousser une nouvelle page, mettez-y un lien dans le footer, ainsi, chaque page existante fera un lien vers cette nouvelle page.
Sitemap et robots.txt
La sitemap.xml
La sitemap.xml est un document qui répertorie toutes les URL de votre site, qu’elles soient indexées ou non. C’est un document très pratique pour Google, car en l’inspectant il peut rapidement découvrir si de nouvelles pages ont été crées ou non, plutôt que de crawler le site tout entier en recherchant de nouveaux liens.
C’est une économie énorme pour Google (on reparlera de la notion de “crawl budget” plus bas) et donc vos nouvelles pages seront découvertes et indexées plus rapidement.
Comment la créer ?
Si vous utilisez WordPress, les plugin Rankmath et Yoast SEO s’en occupe automatiquement. Vous pouvez y accéder en tapant votre “domaine + sitemap.xml” ou “domaine + sitemap_index.xml”. Voici celle de notre site:
partenaireduweb.fr/sitemap_index.xml
La “sitemap index” est une sitemap qui répertorie les autres sitemap de votre site, c’est la sitemap “mère”. Les sitemap filles vont répértorier des pages, des articles, des termes, etc.
Ce document ne sera probablement vu par personne si ce n’est vous et Google.
La sitemap HTML
Une sitemap HTML, c’est la même chose, sauf que c’est une page à part entière du site qui va lister toutes les autres. C’est un “plan de site” à destination des utilisateurs, là où la sitemap.xml est destinée uniquement a Google. Le design sera donc un peu plus soigné, mais ça reste une page avec une liste bête et méchante de liens, qu’on va généralement placer dans le footer.
Pensez au robots.txt
Robots.txt est un fichier contenant des instructions pour les robots des moteurs de recherche. On ne va pas en parler en détail, ce n’est pas très passionnant, néanmoins dans le cadre d’un audit technique SEO, il faut s’assurer de deux choses :
- Les pages qui ne doivent pas être indexées y sont indiquées (permet d’économiser le crawl budget)
- Le lien vers la sitemap est présent
Voici à quoi ressemble le robots.txt de partenaire du web :
On voir que les URL contenant /wp-admin/ c’est-à-dire les pages d’admin de WordPress sont indiquées comme étant à ne pas indexer.
Comment le créer et comment le vérifier
Dans le cadre d’un site WordPress, les extensions comme Yoast SEO et Rankmaths s’occupent de le créer pour vous, sinon, créez-le manuellement et insérez le à la racine du dossier de votre site sur votre hébergement.
Pour le vérifier, rendez-vous simplement sur “nomdedomaine/robots.txt”. Par exemple : www.partenaireduweb.fr/robots.txt
Analyser les données structurées (richs snippets)
Rôle des richs snippets
Les données structurées peuvent être déterminantes pour améliorer votre visibilité, notamment sur les recherches concurrentielles. Elles permettent d’afficher des informations supplémentaires à côté de votre lien bleu sur la SERP. Non seulement votre résultat prend + de place (donc moins de visibilité pour les autres), mais en plus vous augmentez votre CTR.
Il en existe de nombreux types, en voici 2 parmi les plus courants:
- Afficher une FAQ
- Afficher une note
Afficher une FAQ
Ajouter une FAQ dans vos richs snippet permet à votre résultat de prendre beaucoup plus de place, rendant invisibles les autres (surtout sur mobile), et permet à l’utilisateur d’interagir avec votre contenu directement depuis la SERP. Souvent, ça augmente votre CTR.
Attention à ne pas confondre ça avec le PAA (People Also Ask), ce n’est pas pareil. Ici, la FAQ se trouve sur la page du site, et est extraite par Google pour enrichir le résultat.
Afficher une note
Cette fois, l’exemple provient directement du concurrent de l’un de nos clients. En dessous de certains résultats, vous pouvez parfois voir une note sur 5 étoiles. Ici ce n’est pas tant une histoire de “gagner de la place dans la SERP” mais plutôt d’apporter du social proof et de la confiance aux utilisateurs, et leur donner envie de passer par vous, plutôt que par un concurrent qui n’aurait pas ces étoiles.
C’est particulièrement efficace dans la prestation de service (comme les serruriers, plombiers, profs particuliers…) et les produits physiques et dématérialisés.
Notez qu’il existe aussi une légère variante, au lieu d’afficher des “votes”, vous affichez des “avis” :
Tous les audits SEO devraient inclure l’analyse de richs snippets : lesquels utiliser, sur quelles pages, etc… car c’est extrêmement puissant, facile à mettre en place, et surtout… peu surveillé. Google n’est pas vraiment capable de vérifier si les votes / avis sont vrais, souvent vous ne les verrez même pas sur la page (bien que ce soit censé être obligatoire). À vous de voir !
Comment les créer et outils de validation :
Pour les créer, je vous conseille de les faire via une extension SEO pour WordPress (comme RankMaths ou Yoast), c’est beaucoup plus simple que de les faire à la main. Il existe des outils pour tester et valider vos richs snippets comme le Shema Markup Validator, ou les outils de Google.
La sécurité du site & conformité
Voilà un point qui est souvent oublié dans un audit SEO technique, sûrement parce qu’on pense (à raison) que c’est le boulot d’un développeur de s’assurer de la sécurité du site. Néanmoins, dans un audit, on part du principe que TOUT doit être vérifié.
Et tant qu’on y est, on pense aussi souvent (à tort, cette fois) que la sécurité, c’est juste avoir un certificat SSL / TLS valide (en gros, le https). C’est la base, mais il n’y pas que ça, on va passer les grands points en revue.
Le protocole https
On ne pas pas tourner autour du pot, aujourd’hui un site doit être un https, c’est la base, rapprochez-vous de votre hébergeur si vous ne savez pas comment faire, évitez les plugins qui force le https si le serveur n’a pas de certificat valide.
Vous pouvez vérifier le bon fonctionnement du https avec un outil comme SSL Checker.
Bonnes pratiques contre les piratages
Régulièrement, des entreprises nous contacte car elles subissent un hack : leur site n’affiche plus le bon contenu, voire même il redirige vers des sites pour adultes, de casino, et autres conneries. Souvent, elles ont fait faire leur site il y a longtemps par un développeur du dimanche, et quand ça arrive, c’est une galère à corriger.
Le rapport avec le SEO ?
Et bien si votre page d’accueil ne contient plus son contenu original, mais de la pub et autres, vous ne rankerez tout simplement plus sur vos mots clés, vu que vos balises seront probablement toutes changées (ainsi que toute la structure Hn). De plus, le comportement utilisateur renverra de mauvais signaux (taux de rebond) à Google, qui s’empressera de vous déclasser. Et après, bon courage pour retrouver le niveau d’avant.
Quelques points à traiter dans un audit technique SEO pour protéger son site WordPress contre un éventuel piratage :
- Faire des sauvegardes régulières et les conserver sur au moins un an
- Avoir un plugin de sécurité (WordFence est un bon choix) pour bloquer les connexions suspectes
- Faire régulièrement les mises à jour kernel, de plugin, de thème, et de PHP.
- Avoir un mot de passe utilisateur complexe
- Bonus : modifier l’URL de connexion à l’admin par défaut (/wp-admin)
Le Consent Mode v2
Pour les personnes faisant du Ads, vous feriez bien de faire la mise à jour vers le Consent Mode V2 de Google. Il est probable que les sites ne le faisant pas seront pénalisés.
Présence de CGU et autres mentions légales
On n’en a pas la preuve, mais on a de quoi en douter, la présence de pages de mentions légales, conditions générales d’utilisations / de vente, et autres politiques de confidentialité (cf. le Consent Mode v2) ont probablement un léger impact sur votre SEO, ne serait-ce que parce que ça améliore votre score EAT. Je le place tout de même dans la partie audit SEO technique.
Un audit de sécurité complet irait bien plus loin, ça fera l’objet d’un prochain article. Ici, on ne se contente que des problèmes de sécurité à vérifier dans un audit technique SEO.
Indexation et crawlabilité
Peu importe vos efforts en termes d’optimisation technique, si vos pages ne sont pas indexés / indexables, ou si Google ne crawl pas votre contenu, vous ne serez pas référencé. C’est donc quelque chose de crucial à analyser lors d’un audit technique SEO.
Indexation vs crawl
Le crawl, c’est quand Google parcourt votre page, peu qu’il la découvre pour la première fois ou non. C’est la première étape avant l’indexation. Il parcours votre contenu, l’analyse, enregistre des données concernant votre page, puis repart. Si c’est la première fois qu’il découvre votre page, il pourra ensuite décider (ou non) s’il indexe cette page dans son moteur de recherche.
L’indexation, c’est quand Google indexe (logique) votre page dans son moteur de recherche, ce qui signifie qu’elle sera trouvable lors d’une recherche. Ça ne veut pas dire qu’elle sera bien référencée ou non, ça veut juste dire qu’elle est référencée quelque part… donc indexée.
Comment indexer sa page
Ça peut se faire automatiquement dans la majorité des pages, car lorsque vous créez une page, vous allez automatiquement créer des liens vers celle-ci, par exemple depuis votre menu, un article de blog ou autre. C’est l’intérêt de faire du maillage interne : mailler les pages entre elles permets à Google de les découvrir pendant qu’il crawl votre site.
Vous pouvez sinon signaler manuellement à Google qu’une nouvelle page est créée, en envoyant son URL dans la Google Search Console, et en vérifiant au passage que vous avez déjà renseigné votre sitemap.xml à Google.
Notez qu’en faisant ça, vous vous assurez que Google va crawler votre page, mais ce n’est pas pour autant qu’elle sera indexée tout de suite.
Problèmes d’indexation : comment savoir si ma page est indexée ?
Pour savoir si une page est indexée, récupérez son URL et tapez dans Google la commande site:url. Si un résultat apparait, félicitations, votre page est indexée :
Si ce n’est pas le cas, rendez-vous sur la Google Search Console, il y a parfois des explications sur les raisons de la non-indexation de votre contenu.
Attention avec les services payants d’indexation. Si Google de vous index pas, il y a parfois une bonne raison, et c’est le contenu qu’il faut revoir. Je reconnais cependant que ça reste pratique parfois quand tout semble vert, mais que ça ne veut pas. À utiliser intelligemment donc.
La balise noindex
Vous pouvez également manuellement spécifier à Google qu’une page ne doit pas être indexée en y mettant une balise “noindex” (en utilisant un plugin SEO comme Yoast ou Rankmath par exemple).
Il peut y avoir plusieurs intérêts :
- Vous voulez qu’une page soit accessible depuis la navigation du site uniquement (comme une page de remerciement après un envoi de formulaire)
- Vous créez une landing page spécifique (dans ce cas on ne va pas la référencer pour ne pas bousiller nos métriques de conversion)
- Vous voulez protéger le référencement de votre site en cachant des pages des pages qui pourraient le pénaliser
- Vous voulez cacher les pages paginées et pages d’archives (parfois utile)
👇
Analyser le Crawl budget
Encore une notion qu’on oublie trop souvent dans un audit SEO technique, mais qui est primordiale : le crawl budget.
Le crawl budget est la quantité de pages qu’un moteur de recherche, comme Google, est disposé à explorer et indexer sur un site dans un certain laps de temps.
Crawler des pages, ça demande du temps et des ressources (et de l’argent) à Google, il ne peut donc pas parcourir au hasard le web à la recherche de contenu à crawler, il doit optimiser son parcours. Un petit site vitrine abandonné depuis 5 ans ne sera pas crawlé aussi souvent que Wikipédia.
Donc imaginez que pour chaque site, Google attribue un “budget” qu’il va dépenser pour crawler votre site. Une fois ce budget épuisé, il passe à un autre site. Vous comprenez donc qu’on veut utiliser un maximum de budget pour crawler les pages qui ciblent vos mots clés importants, plutôt que le gaspiller sur des pages inutiles.
Utiliser une balise noindex n’empêche pas le crawl, il empêche uniquement l’indexation. SI vous voulez économiser du crawl budget, spécifier les pages à ne pas crawler directement dans le robots.txt
Importance dans un audit technique SEO
Prendre en compte le crawl budget dans un audit technique SEO est crucial pour plusieurs raisons :
- Optimisation de l’Indexation : S’assurer que les pages les plus importantes pour le SEO sont explorées et indexées régulièrement.
- Efficacité de l’exploration : Réduire le gaspillage de crawl budget sur des pages inutiles (comme des pages de faible valeur ou des pages en erreur) permet de concentrer les efforts d’exploration sur des pages stratégiques.
- Amélioration de la Performance : Une bonne gestion du crawl budget aide à maintenir une performance optimale du site en évitant une surcharge inutile du serveur.
Utiliser correctement le maillage, le robots.txt, les bons codes http et gérer correctement les redirections permet d’économiser énormément de crawl budget.
Ainsi, en optimisant le crawl budget, on améliore la visibilité et la performance globale du site dans les résultats de recherche.
Accessibilité
On passera très vite sur ce point, mais il est important de le noter tout de même. La plupart des outils d’audit technique SEO ne prennent pas en compte l’accessibilité, c’est-à-dire rendre l’expérience de navigation accessible pour les mal voyants.
Google favorise légèrement les sites qui ne présentent pas de problèmes d’accessibilité.
Ça implique notamment de :
- vérifier le contraste de ses couleurs
- vérifier la taille de ses polices
- vérifier les espacements des liens sur téléphone
- utiliser des balises aria label pour les lecteurs d’écrans
- etc etc etc
Pour vérifier l’accessibilité de vos pages, vous pouvez utiliser Page Speed Insight, voir l’extension chrome “Wave” qui va beaucoup plus loin.
Bonus : Travaillez votre OpenGraph
L’OpenGraph c’est la petite miniature qui apparait lorsqu’on partage une page de votre site sur Facebook, X, Telegram, et autres réseaux sociaux. Chaque réseau social a son propre design pour afficher l’OpenGraph, voici celles de Facebook (à gauche) et X (à droite) pour cet article.
Vous pouvez les générer facilement avec Rankmath ou Yoast SEO.
Sur WordPress par défaut, c’est l’image de mise en avant qui va apparaître. Quand il n’y en a pas, c’est la première image de l’article qui fera office d’image de miniature. Une bonne pratique est d’en créer une spécialement pour le l’OpenGraph, pour donner envie de cliquer.
Même chose pour la description, assurez-vous qu’elle ne soit pas trop longue sinon elle sera tronquée. Par défaut, c’est la meta description qui s’affiche, mais vous pourriez mettre l’extrait WordPress ou encore un texte optimisé pour le réseau ou l’article sera partagé.
Intérêt en SEO
Officiellement, l’OpenGraph n’a pas d’impact sur le SEO, c’est plutôt une question de CTR. Néanmoins, c’est une optimisation technique qui peut vous apporter du trafic donc elle a sa place dans un audit technique SEO.
Attention : ce n’est pas toujours les mêmes infos qui apparaissent sur l’OpenGraph. Exemple avec Discord :
Vous voyez ici qu’en plus de l’image, du titre et de la description, on a le nom de l’auteur qui apparait au-dessus : “Jean-Michel Kuzaj”. Sur de nombreux sites, l’auteur est parfois le nom de l’agence qui a créé le site, ou le nom d’un rédacteur freelance, ou même une adresse mail (constituant dans ce cas une faille de sécurité).
Bref, ce sont des infos qu’on ne veut pas rendre visibles. Dans votre audit technique, vous devez vérifier toutes les infos visibles dans l’OpenGraph.
Que faire après l’audit technique SEO ?
On a terminé pour l’audit technique SEO, maintenant la question c’est : que faire de toutes les données qu’on a analysées ?
Corriger les problèmes identifiés
Il va falloir corriger tous les problèmes identifiés. Logiquement, l’agence ou le consultant qui a réalisé l’audit devrait être capable de mettre en place un plan d’action pour améliorer lui-même le SEO technique de votre site. Nous pouvons également vous aider.
Compléter avec les audits de contenu et d’autorité
Vous pouvez ensuite passer aux autres audits SEO afin d’être complet. En effet, vous pourrez avoir le meilleur SEO technique du monde, ce n’est pas ça qui vous fera ranker si vous n’avez pas d’autorité ni de contenu optimisé.
Fréquence des audits et suivi
Autant, un audit SEO technique est une tâche très ponctuelle, autant le suivi qui en découle doit systématiquement être mis en place, car ce n’est pas parce que vous corriger les problèmes a un instant T, qu’il n’y en aura pas d’autres plus tard, surtout sur les gros sites avec beaucoup de pages.
Mettre en place un suivi avec une agence ou un consultant SEO permet d’avoir un site toujours au top techniquement.
Pourquoi choisir Partenaire du Web pour votre audit technique SEO ?
Parce qu’on sait de quoi on parle ! Chez Partenaire du Web, nous sommes l’une des agences les plus pointilleuses en termes de SEO technique. Nous sommes à la fois capables de réaliser l’audit technique SEO, mais aussi les autres audits SEO, corriger tous les problèmes rencontrés, et prévenir les prochains grâce à un suivi efficace.
La longueur de cet article reflète notre expertise et la profondeur à laquelle nous allons pour réaliser un audit SEO technique ultra complet. Nous appliquons tous ces conseils à notre propre site.
Si vous souhaitez en savoir plus ou avoir un devis pour la réalisation d’un audit technique SEO, contactez-nous, c’est sans engagement. En plus, nous réaliserons dans tous les cas un “pré-audit” avec le devis, vous repartirez donc dans tous les cas avec des conseils d’expert gratuitement.
Les points clés à retenir pour réaliser un audit technique SEO
Un audit technique SEO est essentiel pour identifier et corriger les problèmes techniques qui peuvent nuire à votre référencement. Voici les principaux points à retenir :
- Préparation minutieuse : Une analyse initiale manuelle du site permet de détecter les problèmes évidents.
- Outils indispensables : Utilisez des outils comme Page Speed Insight et Screaming Frog pour une analyse détaillée.
- Surveillance continue : Le SEO technique nécessite une surveillance constante et des ajustements réguliers dans le temps.
- Partenaire du Web peut vous aider, n’hésitez pas à nous contacter.
Si cet article vous a intéressé, je vous invite à aller vous rendre sur notre blog pour retrouver tous nos conseils en matière de SEO, création de site et acquisition client.